Wendelien Schönfeld travaille aussi bien avec la gouache, le dessin que la sculpture, ces trois mediums venant nourrir les lignes et compositions de ses gravures sur bois en couleurs. La xylographie est un procédé qui lui permet en effet de rendre compte du passage du temps, de la variation des nuances et des teintes qui en découlent : « Ce qui me manque parfois en gravure, par rapport au dessin, c'est une certaine spontanéité, mais d'un autre côté, pour s'exprimer énergiquement on a besoin de stylisation, d'abstraction et là la gravure est plus forte que le dessin. [...] Puis le dessin représente un moment tandis que la gravure permet de combiner différents moments. » *
L'œuvre de Wendelien Schönfeld est le fruit d'une observation du monde qui l'entoure et qu'elle esquisse sur le vif, sensible à la lumière de chaque instant. Elle parvient à rendre l'atmosphère des lieux, conviant le spectateur à entrer dans son univers à mi-chemin entre la réalité du quotidien et l'onirisme de ses paysages d'été. Ses gravures sur bois sont semblables à des fragments de souvenirs teintés de nostalgie, témoignant du quotidien à travers des paysages urbains (périphériques, gares, chantiers...), des personnes en train de travailler - de même l'artiste dans son atelier en train de peindre -, des univers intimes comme des intérieurs de maisons à l'instar de sa série dédiée à l'Hôtel Turgot. Wendelien Schönfeld accorde également une grande place aux pauses estivales où les baigneurs jouent dans l'eau, ses effets de miroir et ses reflets ; ou bien quand l'esprit s'évade dans des manèges équestres ou à travers la fenêtre.
L'œuvre de Wendelien Schönfeld est le fruit d'une observation du monde qui l'entoure et qu'elle esquisse sur le vif, sensible à la lumière de chaque instant. Elle parvient à rendre l'atmosphère des lieux, conviant le spectateur à entrer dans son univers à mi-chemin entre la réalité du quotidien et l'onirisme de ses paysages d'été. Ses gravures sur bois sont semblables à des fragments de souvenirs teintés de nostalgie, témoignant du quotidien à travers des paysages urbains (périphériques, gares, chantiers...), des personnes en train de travailler - de même l'artiste dans son atelier en train de peindre -, des univers intimes comme des intérieurs de maisons à l'instar de sa série dédiée à l'Hôtel Turgot. Wendelien Schönfeld accorde également une grande place aux pauses estivales où les baigneurs jouent dans l'eau, ses effets de miroir et ses reflets ; ou bien quand l'esprit s'évade dans des manèges équestres ou à travers la fenêtre.
Wendelien Schönfeld s'approche au plus près de l'intimité des paysages comme des personnages qu'elle esquisse: « Il s'agit pour moi de créer une atmosphère où se fondent le personnage et ce qui l'entoure, la pièce où il est, avec sa lumière particulière. Je fais le portrait de la pièce en même temps que celui de la personne, c'est cela qui m'intéresse». *
L'exposition invite à découvrir également quelques-unes de ses sculptures en bois.
* Extrait de l'entretien de l'artiste avec Virginie Caudron dans le cadre de l'exposition « Chemins de traverse » présentée au Musée du Dessin et de l'estampe originale de Gravelines, (7 avril - 16 septembre 2018).
L'exposition invite à découvrir également quelques-unes de ses sculptures en bois.
* Extrait de l'entretien de l'artiste avec Virginie Caudron dans le cadre de l'exposition « Chemins de traverse » présentée au Musée du Dessin et de l'estampe originale de Gravelines, (7 avril - 16 septembre 2018).