Dès sa jeunesse à l'école des Beaux-Arts de Téhéran dans les années 60, Farhad Ostovani a été habité par les Suites de violoncelle de Bach. Cette musique, découverte d'abord dans un film d'Ingmar Bergman, soulevait en lui toutes les questions métaphysiques propres aux jeunes hommes en proie au doute et à la timidité face à l'existence. Les images de Bergman associées aux Suites, marqua longtemps pour lui cette musique par les sentiments de solitude, de peur et de tristesse jusqu' au jour ou il découvrit des années plus tard la chorégraphie de son ami Jerome Robbins pour Baryschnikov,A Suite of Dances, sur des Suites de violoncelle de Bach. Cette création a d'abord choqué Farhad Ostovani, mais lui a ensuite permis une plus grande liberté dans sa relation avec l'œuvre. 'Je vois sa légèreté et sa danse au cœur même de sa sévérité. Plus de peur, plus de timidité ou d'intimidation. Et en un sens, je danse avec elle ! ' En 2008, en Italie, il commence son travail présenté aujourd'hui, en s'inspirant particulièrement de la version de Janos Starker.