Exposition rétrospective autour de l'œuvre de Louis-René Berge (1927-2013).
Vernissage jeudi 11 mai 2017 à partir de 18 heures
Exposition du 12 mai au 10 juin 2017
Louis-René Berge, disparu en 2013, a privilégié toute sa vie d’artiste le burin.
Cet outil qui remonte aux prémisses de l’estampe, utilisé à l’origine par les orfèvres pour imprimer leurs motifs, exige un coup de main qui ne s’acquiert qu’avec une longue expérience.
Bien que venu tard à l’art du burin, très vite Louis-René Berge le maîtrise et en fait son langage personnel, et les ondulations parallèles propres à des oeuvres telles qu’Attraction (1975), L’Attente (1976), ou La Corde, (1976) ne sont pas sans rappeler celles d’un Claude Mellan (1598-1688).
De la rigueur qu’implique le burin découle un dessin simple, une force qui n’exclut pas la poésie et le mystère. L’œuvre est un hymne au noir & blanc, souvent adouci par l’usage du “Chine appliqué” appris auprès de l’imprimeur en taille-douce René Tazé, que Louis-René Berge a fréquenté dans les années 1980-1990.
Rigueur sans sécheresse, il y a de la douceur dans ces lignes dont on imagine le lent creusement dans le cuivre, il y a l’énigme de ces personnages sans visage, suspendus dans un espace à la géométrie incertaine, émergeant parfois de cuivres aux découpes aléatoires ...
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